Première session à Casablanca depuis début 2008.
De grands groupes Marocains sont présents tels que MENARA Holding (et les DRH de deux filiales), les eaux d’Oulmès, MANAGEM, AFRIC-PHAR, NOVARTIS et des consultants (dont GOODWILL Consulting).
Durant ces cinq journées, pour certains, la découverte fut totale face aux exemples, photos et documents présentés, établissant un écart important entre leur imaginaire et croyance de ce que pouvait être la SA8000 et la réalité opérationnelle telle qu’enseignée durant cette formation.
La connaissance des instruments internationaux (OIT, Pactes de l’ONU, …) et des normes entourant la norme SA8000 (ISO/IEC 17021-2011 et ISO/IEC 19011-2002 ainsi que les procédures majeures de SAAS (200, 305 et 318 entre autres) a permis d’établir que le processus d’audit social selon la norme SA8000 était rigoureux, reconnu et fiable… et que les auditeurs SA8000 étaient soumis à une mise à jour de leurs connaissances régulièrement.
Cette formation a également éveillé l’intérêt de certains à prolonger cette session par des projets d’accompagnement et de mise en conformité de leur groupe avec l’objectif d’une prochaine certification sociale SA8000.
Les jeux de rôles ont fait apparaître, comme très fréquemment, que le rôle d’auditeur SA8000 n’est pas si facile qu’il semblerait, notamment dans la situation de mener des entretiens soit avec les travailleurs soit avec la Direction d’un site. Toucher du doigt que savoir maîtriser la situation d’entretien était l’unique voie pour maîtriser son action d’investigation et de découverte de preuves objectives de conformité, à certes susciter de nombreuses situations cocasses, mais surtout à repositionner que le comportement de l’auditeur est une source de fiabilité pour tous les acteurs d’un audit comme source d’amélioration continue.
De fortes difficultés à comprendre l’opérationalité des questions de l’examen final et pas moins de deux corrections (voire 3 pour certains) pour arriver à un taux de 70% de réussite.
Une prochaine session permettra à ceux qui souhaitent se rattraper de repasser l’examen final dans un délai de 12 mois.