La crise impacterait-elle la volonté des entreprises à s’engager dans la RSE ? Une succession d’annulation, report et retrait d’inscrits a fait que cette session Lyonnaise s’est déroulée, avec l’autorisation de SAAS qui en avait été informée, en comité réduit.
Il y avait, malgré tout, des participants de Côte d’Ivoire (activité bananière), de Hong-Kong (consultance RSE), d’organismes de contrôle et également un invité travaillant sur l’Intelligence Economique (intégration des notions RSE dans la démarche d’efficacité économique). Cette diversité des participants a été l’un des aspects de réussite de la session car les points de divergents à l’origine ont permis d’éclairer les points les points de conformité et de non-conformité d’un jour nouveau.
Toujours dans le sillage des tragédies meurtrières du Pakistan et du Bangladesh, ce fut l’occasion de projeter et commenter les nouveaux transparents, notamment ceux relatifs aux Systèmes de Sécurité Incendie. IFME a officiellement devancé la future obligation de traiter en profondeur cet aspect. De plus, de nouvelles photos ont été rajoutées et projetées. Celle-ci a mis en avant les trois aspects de contrôle à mener sur site relatifs à la sécurité incendie :
- La protection – les installations et matériels de lutte (RIA, extincteurs, détecteurs de fumée, etc.)
- La prévention – la formation et exercices (évacuation, issues de secours, voies d’évacuation, point de rassemblement, analyse des exercices…)
- Les risques – chimiques, de déclenchement de feu, d’explosion (stockage des produits chimiques, les locaux en matériaux inflammables, les encombrements, etc.)
Agréable surprise que de constater que tous ces éléments étaient déjà une préoccupation de l’ensemble des participants. Pas de découvertes de ce qui semble être le B.A.BA de la protection incendie d’un site de production.
Les jeux de rôle ont permis, une nouvelle fois, de mettre l’accent sur la nécessité de maîtriser les techniques d’entretien comme outil majeur de collecte de la preuve objective, et d’éviter les techniques de diversion dont les auditeurs peuvent être la cible (notamment en audit de seconde partie).
Les résultats sont tout à fait satisfaisants avec 100% de réussite à l’examen final. Aujourd’hui, plus de 350 auditeurs francophones (en majorité), ont été qualifiés par IFME, et nombre d’entre eux collaborent soit directement avec COMRH pour des actions d’accompagnements et d’audits sociaux, soit s’appuient sur le réseau existant pour leur propres activités en partenariat.
Rappel : De plus en plus d’exigences apparaissent quant à la réalité qu’ont les auditeurs qualifiés de s’éduquer de façon permanente (Procédure SAAS 200 ; Adv.5, ainsi que les ISO 17011:2011 et ISO 19021:2011). N’oubliez pas les modules 1 et modules 2a, 2b et 2c dispensés régulièrement par IFME. Le contenu de ces modules ont été adressés à SAI et SAAS. Les groupes sont volontairement réduits à 4 participants.